Les obstacles à une prise en charge palliative

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Date de rédaction :
17 décembre 2016

Le risque de décès est accru de 50% chez les personnes atteintes de démence, et le taux de mortalité est de 55% à dix-huit mois chez les personnes vivant en établissement, rappelle France Hirot, du service de psychiatrie du CHRU de Lille, qui souligne : « la nutrition entérale en cas de dénutrition peut être pénible et n’améliore ni la guérison des escarres, ni la survie des patients. Le traitement des infections se fait encore trop souvent à l’hôpital. Privilégier un traitement ambulatoire diminue le taux d’hospitalisation pour pneumonie sans modifier la survie. La prise en charge palliative, mais aussi les directives anticipées et la désignation d’une personne de confiance améliorent la qualité de vie des personnes malades. »

Hirot F. Soins palliatifs dans la démence. Gériatrie Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement 2016 ; 14(4) : 447-453. 19 décembre 2016. www.jle.com/fr/revues/gpn/e-docs/soins_palliatifs_dans_la_demence_308602/article.phtml.