Les hôpitaux de Paris se dotent d'une charte sur la place des accompagnants aux urgences.
Société inclusive
L’Assistance Publique–Hôpitaux de Paris (AP-HP) a adopté une charte des accompagnants destinée à encadrer leur rôle aux urgences. Ce texte vise à reconnaître l’accompagnant comme un acteur à part entière du parcours de soins, tout en garantissant le bon fonctionnement du service. La charte définit les conditions de sa présence : elle ne doit ni perturber les soins, ni empiéter sur les responsabilités du personnel soignant.
L’accompagnant ne peut pas administrer de traitements, mais il peut fournir des informations utiles (antécédents médicaux, allergies). Sa présence nécessite l’accord du patient, sauf si ce dernier est dans l’incapacité de s’exprimer. Il ne s’agit pas nécessairement de la personne de confiance : il peut s’agir d’un proche, ami, voisin ou collègue.
La charte souligne l’importance de sa présence dans certaines situations : pédiatrie, handicap, soins palliatifs ou troubles cognitifs. Chaque service d’urgence doit adapter l’accueil des accompagnants à ses contraintes (architecture, flux, etc.) et afficher les règles clairement (nombre autorisé, accès à l’eau et aux sanitaires). Enfin, la présence de l’accompagnant doit être tracée dans le dossier du patient.