Les barrières hémato-encéphaliques et l’élimination des peptides bêta-amyloïdes (2)

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Date de rédaction :
15 octobre 2013

Pour Fabien Gosselet et ses collègues, du laboratoire de physiopathologie de la barrière hémato-encéphalique (EA2465) de l’Université d’Artois à Lens, l’importance de cette barrière dans la pathogénèse de la maladie d’Alzheimer est souvent sous-estimée. De nombreux obstacles font qu’il est difficile de convaincre les spécialistes de la maladie de ce rôle-clé : la physiologie complexe de la barrière hémato-encéphalique, la difficulté technique de l’étudier in vivo et de reproduire ses principales propriétés in vitro.

En 2012, dans la très sélective revue Nature, Peter Carmeliet et Bart De Strooper, du laboratoire de recherche sur les maladies neurodégénératives de l’Université catholique de Louvain (Belgique) montraient, chez la souris, que des altérations dans les vaisseaux cérébraux précédaient le dysfonctionnement neuronal. Les auteurs proposaient une nouvelle origine de la maladie d’Alzheimer : une rupture de la barrière hémato-encéphalique.

Gosselet F et al. Amyloid-β Peptides, Alzheimer’s Disease and the Blood-Brain Barrier. Curr Alzheimer Res, 23 octobre 2013. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24156262, Carmeliet P et De Strooper B. Alzheimer’s disease: A breach in the blood-brain barrier. Nature 2012 ; 485(7399): 451-452. 23 mai 2012. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22622564.