Les aidants : les conséquences de l’aide sur la santé physique et psychologique (5)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
16 avril 2012

La CNSA rappelle qu’« être aidant, c’est le plus souvent faire l’expérience dans la durée de tensions et de contraintes de temps. Ces contraintes amènent les aidants à des choix, des renoncements et un réaménagement de leur vie : réduction du temps de sommeil, puis des activités non prioritaires, loisirs, sorties, relations sociales et, à terme (dernière étape dans le réaménagement de l’emploi du temps, tant le travail peut aussi constituer un rempart contre l’accaparement total de l’aidant), réduction fréquente du temps de travail ». 36 % d’aidants évoquent ainsi un impact négatif de leur rôle sur leur vie professionnelle. Dans une étude canadienne, 60% des aidants considèrent que le répit consiste uniquement en des « moments volés ». Pour la CNSA, « le stress et ses conséquences sur la santé psychologique et physique des aidants constituent l’impact le plus important du rôle d’aidant. La mesure 3 du plan Alzheimer prévoyait ainsi l’amélioration du suivi sanitaire des aidants, recommandé par la Haute autorité de santé (HAS), mais cette mesure ne s’est pas traduite par la mise en place d’une consultation prise en charge à 100 %. 

Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie. Rapport 2011. 17 avril 2012.

www.cnsa.fr/IMG/pdf/Rapport_CNSA_2011_-_17_avril_2012.pdf (texte intégral).