Les activités artistiques comme art de vivre plutôt que comme une thérapie

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
16 avril 2013

« L’amélioration du bien-être et de la qualité de vie des personnes âgées présentant une “démence” ne se résume pas à l’application d’”interventions thérapeutiques” », écrivent les animateurs du blog du Mythe Alzheimer. « Le défi le plus important  est de favoriser l’engagement de ces personnes, au sein même de la société et des structures (sportives, culturelles, associatives) destinées à la population générale, dans des activités qui leur permettront d’interagir avec d’autres (en particulier, dans une perspective intergénérationnelle), de prendre du plaisir, de se développer personnellement et d’avoir un rôle social valorisant. » Les activités artistiques semblent particulièrement à même de favoriser un meilleur bien-être et une meilleure qualité de vie chez les personne présentant un vieillissement cérébral/cognitif problématique. Cependant, trop souvent, la mise en place d’activités artistiques auprès de ces personnes s’inscrit dans une approche médicale, thérapeutique (“art-thérapie”), avec pour objectif de réduire les symptômes ou les déficits (par exemple les troubles comportementaux), plutôt que de viser au bien-être, à la joie de vivre, à l’enrichissement personnel, à l’expression de soi, à la communication avec autrui et au sentiment d’identité. Ainsi, les activités artistiques devraient davantage être considérées comme un “art de vivre” ou comme “un art de préserver l’identité personnelle”, plutôt que comme une “thérapie” ou un moyen d’occuper les personnes âgées. 

Vivre bien avec une « démence » : le rôle des activités artistiques. www.mythe-alzheimer.over-blog.com, 10 avril 2013 (texte intégral)