Le voleur de visage (El ladrón de caras), des étudiants de l’école d’animation de Valence

Société inclusive

Date de rédaction :
01 août 2017

« Voici un film d’animation qui nous vient d’Espagne », écrit Pierre-Alain Levy, de wukali.com. « Il a pour titre “Le voleur de visage” et il va vous surprendre. De prime abord cela commence comme un joli petit film, bien fait, bien séquencé, une atmosphère de polar, des éclairages de nuit quelque peu glauques et inquiétants, un détective style Philip Marlowe et sa secrétaire, tous les accessoires inhérents sont là, le décor est planté. Puis le sujet se précise, il est d’ailleurs dans le titre : le voleur de visage… L’histoire se déroule à bon rythme, fantastique certes mais c’est la loi du genre et puis, n’est-ce pas, le film d’animation permet toutes ces fantaisies. Une musique style Carmina Burana occupe le champ sonore… Puis tout d’un coup vers la fin le film bascule. Le dessin animé fait place à un cinéma classique avec des acteurs qui tiennent un rôle. Qu’y voit-on ? Un homme âgé non rasé se regarde, s’observe dans un miroir, il semble perdu. Une femme avec une mèche de cheveux sur l’œil et qui n’est pas sans rappeler l’héroïne du dessin animé, la secrétaire du détective, le regarde en silence, avec attendrissement, avec douleur, ses yeux sont mouillés, elle l’observe, elle attend… » « Le voleur de visages est le temps, qui fait lentement son œuvre. De vagues images du passé, c’est tout ce qui reste. Celui qui a trouvé ce concept a une vraie expérience de la vie et a su la tisser en une histoire brillante. Prenez le temps de regarder ce film, vous ne le regretterez pas », écrit Vaibhav Rajawat, élève ingénieur, sur son blog azincreations.com. Réalisé en 2014 par l’École d’animation PrimerFrame 3D à Valence (Espagne), le film a été primé dans une dizaine de festivals.