Le soutien professionnel aux aidants et aux personnes malades

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
23 novembre 2014

« Le soutien professionnel est très souvent nécessaire pour faciliter le déroulement de l’aide, à la fois d’un point de vue pratique et psychologique. L’activité du professionnel, en le relayant de temps en temps auprès de la personne aidée, limite le risque d’épuisement de l’aidant. Il brise aussi son isolement face à la maladie et au handicap de son proche », rappelle la sociologue Claudine Attias-Donfut, chercheur associée au centre Edgar Morin, ancienne directrice de recherches sur le vieillissement à la Caisse nationale d’assurance vieillesse et vice-présidente de la Fondation Médéric Alzheimer.  « Le soutien professionnel peut jouer aussi un rôle de tiers séparateur dans la dyade aidant-aidé, et éviter le risque d’enfermement de l’un et l’autre dans une relation que la maladie rend parfois fusionnelle. Mais les situations de la dyade aidant-patient étant très diverses, il est important que leur soit proposée une diversité d’interventions pour leur permettre de choisir celles qui sont adaptées à la fois à l’aidant et à l’aidé. Ce dernier doit être écouté comme sujet et non comme un objet de l’aide que se partageraient l’aidant informel et l’aidant professionnel. »

Osmose, décembre 2014.