Le projet de loi sur le vieillissement : quelle place pour les services à domicile ? (2)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
15 décembre 2012

Faute d’une stratégie nationale de prévention encore bien définie, les acteurs multiplient les initiatives « au milieu d’un vaste patchwork », sans centralisation des actions, regrette Didier Duplan, directeur général adjoint de la fédération Adessadomicile. Selon lui, « la prévention nécessite de mettre en place des protocoles, de prendre en compte les fragilités sanitaires mais aussi sociales. Cela suppose de faire entrer dans le champ du domicile des professions qui ne sont pas encore reconnues, tels que les psychomotriciens et les ergothérapeutes ».  Les caisses de retraite ont déclaré unanimement, lors de la journée nationale inter-régimes du bien vieillir : « depuis plusieurs années, la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse), la MSA (Mutualité sociale agricole), le RSI (Régime social des indépendants), l’AGIRC (Association générale des institutions de retraite des cadres) et l’ARRCO (Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés) développent des actions de prévention de la perte d’autonomie auprès de leurs retraités, qui prennent en compte l’ensemble des composantes du bien vieillir : prévention relative aux comportements et modes de vie à travers les questions d’alimentation, de sommeil, de prévention des chutes, de prévention destinée à lutter contre l’isolement, la solitude et la précarité, de prévention touchant à l’environnement de la personne, en particulier son logement ».

Le Journal du domicile, décembre 2012.