Le manque de moyens conduit-il à la maltraitance ?

Annie de Vivie, fondatrice d’Agevillage, écrit : « les représentants des professionnels pointent une origine financière de la maltraitance, avec des budgets trop contraints au vu des besoins en soins et en attentions de personnes âgées de plus en plus handicapées et malades. Il est évidemment impossible d’effectuer vingt toilettes de qualité en quatre heures. » Elle s’interroge : « que faire quand les moyens manquent ? Ne pas accueillir certaines personnes lourdement handicapées ? Déroger au “pas de vagues” imposé par les conseils d’administration ? Risquer de mettre sa vie professionnelle voire personnelle en danger ? Parler ou ne pas parler face au risque de représailles ? »

www.agevillagepro.com, 7 octobre 2014.