Le déficit cognitif léger en Chine

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Date de rédaction :
12 juillet 2014

« Le vieillissement rapide de la population chinoise a stimulé l’intérêt de la recherche sur les causes et la prévention de la démence et de son précurseur, le déficit cognitif léger », écrivent Yan Sheng et Shifu Xiao, du centre de diagnostic et de traitement de la maladie d’Alzheimer à l’Université médicale Jiao Tong de Shanghai, qui proposent une revue des dix dernières années de recherche sur le sujet en Chine, en épidémiologie, neuropsychologie, diagnostic, étiologie génétique, neuroimagerie, électrophysiologie, thérapeutique : « quelques avancées des connaissances mais aucune percée majeure », résument les auteurs. La prévalence du déficit cognitif léger varie de 5.4% à 25% dans les différentes régions de Chine (de 2.8% à 17.5% en Europe et en Amérique du Nord). Cette variation peut être en partie attribuée aux différences d’âge des populations enquêtées, des critères de diagnostic, des outils d’évaluation, des niveaux d’éducation et des styles de vie. Les futures études devraient être multidisciplinaires, prospectives, et utiliser des méthodes standardisées pour l’évaluation et le suivi.

Cheng Y et Xiao S. Recent research about mild cognitive impairment in China. Shanghai Arch Psychiatry 2014; 26(1): 4-14. Février 2014.

www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4117997/pdf/sap-26-01-004.pdf(texte intégral en anglais).