Le bonheur plus fort que l’oubli, de Colette Roumanoff
Société inclusive
« De son expérience de la maladie d’Alzheimer, elle avait déjà tiré une pièce, La Confusionite, écrite avec sa fille Valérie », rappelle Susie Bourquin, d’Infirmiers.com. Dans son livre Le bonheur plus fort que l’oubli – Comment bien vivre avec Alzheimer, elle livre son témoignage, tout en formulant un vœu : « Que ce livre permette aux aidants qui le souhaitent de vivre leur parcours sans regretter le passé ni craindre l’avenir, de trouver l’attitude et la manière d’agir qui vont les satisfaire et les apaiser, et par-dessus le marché, rendre leur malade heureux. » Le mot d’ordre ? Approcher la maladie au plus près pour mieux s’en accommoder. « Petit à petit, il faut s’habituer à la manière de fonctionner d’un cerveau Alzheimer et traduire dans un autre langage les symptômes ou comportements qui semblent étranges, pour qu’ils ne deviennent pas étrangers », explique Colette Roumanoff. Ainsi, pour elle, la question répétitive, qui peut vite irriter les proches, « n’est pas une question. C’est l’expression d’une angoisse ou d’un problème. Répondre à la question ne sert à rien. Sauf à aggraver la situation, car il est impossible de ne pas s’énerver quand cette question revient sans cesse. Il faut comprendre que c’est un signal d’alarme qui ne dit pas son nom : un mal de dents, un inconfort physique…). »
www.infirmiers.com, 29 juin 2017. Roumanoff C. Le bonheur plus fort que l’oubli – Comment bien vivre avec Alzheimer. Paris : Éditions Points. 25 août 2016. ISBN : 978-2-7578-6051-9. www.lecerclepoints.com.