L’angoisse des tests

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Date de rédaction :
01 mars 2009

L’équipe de Jason Karlawish de l’Institut du vieillissement de l’Université de Pennsylvanie (Etats-Unis) a comparé la prévalence et la sévérité de l’angoisse suscitée par une situation de test de quarante-cinq minutes, chez cent cinquante-quatre personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et soixante-deux personnes âgées sans troubles cognitifs. Le niveau de stress déclaré par les personnes malades était de 70% et celui déclaré par les personnes du groupe contrôle de 47%. Les personnes malades qui déclarent avoir davantage de difficultés avec les tests et pensent que leur performance est plus faible que dix ans auparavant présentent le risque le plus élevé d’être angoissées. Ces résultats ne sont pas influencés par l’âge ou le sexe, le niveau d’éducation, la sévérité de la démence ou les symptômes dépressifs. Les variables prédisant le niveau d’angoisse apparaissent davantage associées à la conscience qu’a la personne de la difficulté du test et de la performance attendue, plutôt qu’aux résultats des tests eux-mêmes.
La lettre mensuelle de l’année gérontologique. Recherche et pratique clinique. Février 2009. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Lai JM , Hawkins KA , Gross CP , Karlawish JH . Self-reported distress after cognitive testing in patients with Alzheimer’s disease. Août 2008.