Laisser quelqu'un d'autre décider ?
Échos d'ailleurs
Pour l’équipe de recherche sur la maladie d’Alzheimer de l’Université de Newcastle (Royaume-Uni), les directives anticipées (advanced care planning) sont rarement utilisées, et le sont encore moins lorsque la personne a des troubles de la mémoire. Les familles s’impliquent souvent dès que la personne présente des signes de démence. Cette implication affecte-t-elle les directives anticipées et la position des personnes malades, notamment dans le nouveau cadre juridique de la loi sur la capacité mentale, qui permet aux familles d’avoir leur mot à dire sur les questions de santé et les questions financières. La recherche en ce domaine est embryonnaire au Royaume-Uni. L’Université de Newcastle a initié une étude pour répondre à ces questions et élaborer une recommandation pour inciter les professionnels à promouvoir l’usage des directives anticipées.
En Australie, Anne Meller et Gideon Kaplan, de l’école de santé publique et communautaire de l’Université de Nouvelle-Galles-du-Sud (Etats-Unis), ont développé un service dédié aux directives anticipées (advance care planning), en partenariat avec des médecins généralistes, des médecins spécialistes et le personnel d’un établissement accueillant des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et leurs familles.
Dementia. Exley C et al. Advance Care Planning : an opportunity for person-centred care for people living with dementia. Août 2009.