« Laboratoires vivants »

Société inclusive

Date de rédaction :
01 juin 2017

« Les Living Labs en santé et autonomie apparaissent comme une réponse innovante à la complexité du système institutionnel de la santé », écrivent Valentin Berthou, de l’Université de technologie de Troyes (UTT- Pôle HETIC – Institut Charles Delaunay – UMR CNRS 6281), qui prépare une thèse en sociologie sous la direction du Pr Gérald Gaglio, et Robert Picard, ingénieur général des Mines, référent santé au sein du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies. « En s’appuyant sur l’innovation ouverte », expliquent les chercheurs, ces laboratoires vivants proposent un modèle organisationnel qui conjugue la mobilisation d’un large spectre de parties prenantes en matière d’offre de soins et la contribution des usagers à la conception de celle-ci, dans des logiques plus collaboratives et plus ouvertes. Les Living Labs sont des entités tierces qui occupent une place significative dans le système de santé de par leur volonté de produire de l’innovation. En faisant reposer la conception sur un modèle organisationnel proche de celui des start-ups [jeunes pousses, entreprises en démarrage], ils déploient des solutions innovantes qui rencontrent leur marché et sont, de ce fait, capables de répondre notamment aux défis que sont le développement des maladies chroniques et le vieillissement de la population. »

Berthou V et Picard R. Les Living Labs, ces leviers d’innovation en santé publique. Annales des Mines. Réalités industrielles 2017 ; 2 : 68-72. Mai 2017. www.cairn.info/revue-realites-industrielles-2017-2-page-68.htm.