La Vie à l’envers, d’Anne Giafferi, sur France 2 : audience

Société inclusive

Date de rédaction :
28 août 2016

« Comment réussir à convaincre le grand public de regarder un téléfilm sur un sujet aussi terrorisant que la maladie d’Alzheimer ? s’interroge Samuel Douhaire, de Télérama. Des actrices populaires et glamour peuvent aider. « France 2 avait une seule exigence : “un super casting” », raconte la réalisatrice Anne Giafferi, qui a convaincu Pascale Arbillot, Barbara Schulz et Isabelle Carré d’incarner les filles de Marthe Keller, alias Nina, dans La Vie à l’envers. La réalisatrice a surtout voulu « prendre du recul » par rapport au traumatisme que vivent les victimes de la maladie dégénérative et leurs proches. Dans ses films, elle aime mélanger l’humour et les sujets graves : « peut-être parce que, dans la vie, je finis toujours par voir le côté amusant des situations, aussi tragiques soient-elles. » Anne Giafferi a puisé dans son expérience familiale. La Vie à l’envers s’arrête peu après l’installation de Nina dans une maison de retraite médicalisée, mais avant le début de sa déchéance physique, pour ne pas trop éprouver les téléspectateurs. Le téléfilm a rassemblé quatre millions de téléspectateurs, occupant la première position sur la grille de soirée du 21 septembre 2016 avec 19% d’audience. Après la diffusion du téléfilm, Julian Bugier a animé un débat sur la maladie d’Alzheimer.