La première des compétences est celle de la personne malade (2)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
16 juin 2013

« La personne est et sera toujours “le cœur de notre action” – non pas “au cœur”, mais réellement sujet-acteur premier », écrivent les sages. « L’implication active et personnelle de la personne est également un enjeu de qualité dans la prise en charge de “son” parcours de soins et de santé : son consentement et sa participation éclairés sont fondamentaux pour son adhésion au traitement, et dans l’adaptation de ses comportements et modes de vie pour prévenir les aggravations et les rechutes ; dans les situations de soins ou d’accompagnement complexes, les options, et particulièrement les plus techniques, doivent être envisagées en prenant en considération le point de vue de la personne malade et l’ensemble des conséquences sur sa vie quotidienne et celle de son entourage. Ajoutons que c’est à partir de sa vision et de celle de son entourage que l’on peut le mieux juger de la coordination des différents intervenants. L’ambition est de s’assurer que la personne, quel que soit son état, puisse préserver la maîtrise de sa destinée, bénéficiant des données nécessaires à l’exercice de son libre jugement afin de décider de manière autonome. Cela suppose de lui communiquer une information de qualité, de rendre possible son accès aux données médicales qui la concernent, de mettre à sa disposition les compétences utiles à son éducation thérapeutique. L’éducation thérapeutique est ainsi consubstantielle aux soins. »

Cordier A (rapp.). Un projet global pour la stratégie nationale de santé. 19 Recommandations du comité des « sages ». 21 juin 2013. APM, 15 juillet 2013. Le Monde, 16 juillet 2013.  www.lemonde.fr/sante/article/2013/07/16/sante-un-rapport-propose-de-reorganiser-le-pilotage-national_3448085_1651302.html(texte intégral).