La mouche, modèle animal Août 2009
Échos d'ailleurs
Chez la mouche, une nuit de privation de sommeil induit des perturbations des capacités cognitives comparables à celles observées dans la démence liée à la maladie de Parkinson. Laurent Seugnet, chercheur associé à l’Ecole supérieure de physique et chimie industrielles de Paris, en collaboration avec les services de neurobiologie et neurologie de l’Université Washington de Saint Louis (Missouri, Etats-Unis), a utilisé des drosophiles porteuses du gène de l’alpha-synucléine (une protéine qui s’agrège au niveau des synapses, et qui est le composant des fibrilles dans la démence à corps de Lewy et la maladie de Parkinson). Les mouches perdent des neurones dopaminergiques et présentent des troubles moteurs. La capacité d’apprentissage est restaurée par la curcumine (principe actif issu du curry). Ce modèle animal pourrait permettre de tester rapidement l’efficacité d’autres molécules.
Newswise.com, 21 juillet 2009. Sleep. Seugnet L et al. Persistent Short-Term Memory Defects Following Sleep Deprivation in a Drosophila Model of Parkinson Disease. Août 2009.