La maltraitance jugée Septembre 2010

Deux agents hospitaliers, qui s’écrivaient des  messages sur le corps d’une résidente d’une maison de retraite à Plonéour-Lanvern (Finistère) ont été condamnées le 2 septembre 2010 par le tribunal de Quimper à huit cents euros d’amende, mille euros de dommages et intérêts, et à rembourser mille euros de frais d’avocat au tuteur de la victime. Le président du tribunal considère les faits comme des actes « immatures » et « une profonde atteinte à la dignité de la personne dans un contexte de plaisanterie déplacée ».

Deux aides soignants de la maison de retraite Saint-Georges de Marseille (Bouches-du Rhône) ont été mis en examen pour viol et violence sur personnes vulnérables par personnes ayant autorité. Parmi les victimes, qui ont évoqué des contraintes sexuelles, figurent des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Les deux aides-soignants, qui nient les faits, dénoncent un complot des collègues visant à les éliminer. Après une garde à vue, ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet a fait appel de cette mise en liberté.

www.agevillagepro.com, 5 et 21 septembre 2010.