La maladie du temps, de Fabrice Gzil (2) Mars 2014
Société inclusive
« La notion de temps doit être réfléchie et intégrée au sein même des soins », résume Annie de Vivie, d’Agevillage. « Encore mal connue, affublée d’expressions catastrophistes (tsunami), la maladie d’Alzheimer subit les avancées de la médecine comme son “ombre portée”. »« Prendre conscience du piège est nécessaire. L’auteur recommande d’éviter le lyrisme quand on parle de la maladie, de ne pas citer des chiffres effrayants (et approximatifs). Fabrice Gzil propose de moins donner la parole aux “sachants” mais plus aux malades eux-mêmes » : « maladie chronique, évoluant de manière fluctuante, inéluctable, Alzheimer est difficile à partager. Elle épuise au long court et demande un courage énorme pour anticiper les phases les plus critiques. Profiter de la vie au jour le jour, réhabiliter les capacités restantes : les aidants mettent au point avec les malades des stratégies adaptatives qui s’ajustent en permanence. » Fabrice Gzil rappelle l’importance du temps dans les soins, de la disponibilité. Il souligne que les proches aidants, les professionnels sont aussi garants de l’histoire commune avec la personne. »
www.agevillagepro.com, 11 mars 2013. Gzil F. La maladie du temps. Paris : Presses universitaires de France, 5 mars 2014. 72 p. ISBN 978-2-13-062143-0. www.puf.com/Autres_Collections:La_maladie_du_temps._Sur_la_maladie_d’Alzheimer.