La maladie d’Alzheimer : une maladie connue et reconnue, mais encore taboue (2)
Société inclusive
Comment atténuer le regard négatif porté par la société sur la maladie ? s’interrogent Paul-Ariel Kenigsberg et Jacques Frémontier. « La personne malade n’est pas une créature hors du monde et de l’humanité. Il importe de reconnaître sa personnalité, son identité et son parcours de vie. L’affectivité et l’émotion offrent d’autres terrains de communication à travers l’empathie, la compréhension et l’insertion sociale. La personne malade a des capacités qui peuvent être mobilisées pour qu’elle devienne actrice de sa maladie, ce que les Anglo-saxons nomment empowerment (mise en capacité). Elle est aussi citoyenne.Ainsi, partout en Europe, les initiatives de proximité se multiplient pour que la cité soi accueillante à l’égard des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer vivant à domicile (Mieux vivre dans la cité avec la maladie d’Alzheimer, programme soutenu par le réseau européen des centres communaux d’action sociale Elisan et le réseau des Fondations européennes NEF, dont fait partie la Fondation Médéric Alzheimer). Atténuer le regard négatif porté par la société sur la maladie d’Alzheimer, c’est possible, mais il ne faut jamais minimiser les obstacles. »
Les Cahiers de la FNADEPA, septembre 2014.Revue de presse nationale et internationale de la Fondation Médéric Alzheimer. Hors-série. Mars 2014. www.fondation-mederic-alzheimer.org/share/icons/crystal/16×16/mimetypes/pdf.png (texte intégral).