La maladie d’Alzheimer à la une

Société inclusive

Date de rédaction :
01 novembre 2010

Selon William Thies, directeur médical de l’Association Alzheimer américaine, « le diagnostic précoce aura un impact important sur la conception des essais cliniques, et pourra même améliorer la proportion des personnes malades terminant les essais. Par exemple, coupler des tests diagnostiques avec le traitement pourrait réduire de moitié le risque de survenue de la maladie d’Alzheimer pour une personne de soixante-cinq ans ». Si les traitements ne seront disponibles que dans quelques années, voire quelques décennies, poursuit la journaliste Alice Park, « identifier les patients à risque le plus tôt possible sera précieux : en sachant qu’ils sont à risque, les personnes malades peuvent mieux planifier leur avenir et modifier leur style de vie, faire de l’exercice et rester impliqués mentalement et socialement, observer des comportements connus pour retarder les symptômes. C’est une personne entière à qui l’on annonce le diagnostic de la maladie d’Alzheimer, qui sombre et finit par être tuée par la maladie. Mais avant que cela arrive, cette personne entière a un certain pouvoir. Ceux qui construisent une plus grande réserve neuronale en restant cognitivement actifs restent en forme plus longtemps. Cela veut dire que vivre bien, et de façon robuste, est l’une des meilleures armes que nous ayons contre la maladie, au moins jusqu’à ce que l’artillerie lourde de la science soit finalement prête ».

Time, 25 octobre 2010.