La douleur à domicile

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 octobre 2012

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la douleur, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la santé, a visité un service polyvalent d’aide et de soins à domicile (SPASAD) de l’UNA (Union nationale à domicile) à Paris. « Les trois précédents plans de lutte contre la douleur étaient concentrés sur l’hôpital. Il faut développer la prise en charge de la douleur à domicile », a souligné la ministre. Le Haut Conseil de la santé publique, dans son rapport sur le plan de lutte contre la douleur 2006-2010, l’avait déjà signalé : « l’effort a été très centré sur les institutions gériatriques et très peu a été fait pour les personnes âgées vivant à domicile ; or 90 % des personnes de plus de 75 ans vivent à domicile et une personne sur deux se plaint de douleur », notaient les rapporteurs. Pour Marisol Touraine, « la lutte contre la douleur à domicile apparaît encore trop souvent comme un élément annexe dans la prise en charge. Elle doit devenir un réflexe des aidants comme des professionnels ». Elle souhaite, de fait, développer un programme d’actions en trois points. « Mieux évaluer : tous les aidants, tous les intervenants doivent être capables d’évaluer la douleur. Mieux orienter, grâce à un répertoire des structures qui forment à la douleur. Mieux coordonner, les aidants, l’hôpital, les structures à domicile ». Enfin, la ministre a assuré que la lutte contre la douleur sera une question évoquée dans le cadre de la réforme de la prise en charge de l’autonomie.

EHPA Presse, 18 octobre 2012.