La disparition des personnes âgées au Japon : capsule de vie et réseau de bénévoles

Société inclusive

Date de rédaction :
25 septembre 2014

La ville de Nikko, située à 150 km au nord de Tokyo, a décidé de renforcer les moyens consacrés à la prévention de la disparition des personnes âgées souffrant de troubles qualifiés en japonais par le terme générique de « démence ». À cette fin, elle met en place, d’une part, une messagerie spécifiquement dédiée à l’identification des personnes concernées, d’autre part, un réseau de citoyens bénévoles pour participer à leur recherche. Ainsi, depuis le 1er septembre 2014, la disparition d’une personne atteinte de démence est signalée par la police, et sous réserve d’avoir obtenu l’accord de la famille de la personne, la municipalité diffuse aux bénévoles du réseau mis en place (sept cents aujourd’hui) un message comportant des informations sur la personne disparue pouvant permettre de l’identifier : son identité, son sexe, son âge, ses caractéristiques physiques … En sus de la mise en place de cette messagerie et de ce réseau de volontaires, à partir du mois de novembre 2014, la ville de Nikko va distribuer aux deux mille personnes identifiées comme atteintes de « démence », une capsule en aluminium dénommée « la capsule de vie ». Cette capsule de forme oblongue et de petite dimension (6 centimètres de long, 2 centimètres de large et pesant 22 grammes) se porte comme un pendentif. Elle comporte des informations permettant d’identifier la personne en cas de besoin, notamment son nom, son adresse, les personnes à prévenir… Cette « capsule de vie » pourra, ultérieurement, être donnée à des personnes qui, bien que non identifiées comme atteintes de « démence », pourront en faire la demande auprès d’une instance spécialisée.

Shimotsuke Shinbun, 1er septembre 2014. Texte original en japonais. Veille presse et traduction française de Kyoko Ito-Siegel.