La contribution de la pathologie vasculaire au déficit cognitif

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Date de rédaction :
28 août 2016

Un groupe d’anatomo-pathologistes britanniques coordonné par Seth Love, du groupe de recherche sur la démence de l’Université de Bristol, publient un consensus validé sur la contribution de la pathologie vasculaire au déficit cognitif. Sept pathologies vasculaires sont prédictives du développement du déficit cognitif. Trois sont particulièrement importantes en pratique clinique : l’angiopathie amyloïde cérébrale occipitale leptoméningée modérée ou sévère, l’artériolosclérose modérée à sévère de la substance blanche occipitale et au moins un infarctus important. La présence de zéro, une deux ou trois de ces pathologies est associée respectivement à une probabilité d’avoir un déficit cognitif de 16%, 43%, 73% ou 95%. Ces critères sont reproductibles et cliniquement prédictifs. Ils sont destinés à aider les neuro-pathologistes à déclarer (post-mortem) une probabilité faible, modérée ou élevée que la maladie cérébrovasculaire a contribué au déficit cognitif.

Skrobot OA et al. Vascular cognitive impairment neuropathology guidelines (VCING): the contribution of cerebrovascular pathology to cognitive impairment. Brain, 2 septembre 2016. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27591113.