La confusionite, comédie de Colette et Valérie Roumanoff (2)

Société inclusive

Date de rédaction :
29 mai 2014

Colette et Valérie Roumanoff ont voulu écrire « une pièce comique pour parler d’un sujet grave » : en effet, « beaucoup sont fatigués d’entendre sur la maladie d’Alzheimer le même discours convenu et désespérant. »« La pathologie engendre naturellement des effets comiques, des quiproquos, des confusions qui peuvent être prises à la rigolade (ou au tragique). La maladie a très mauvaise presse, la peur et l’angoisse qu’elle génère aggravent tout pour tout le monde. Nous avons pensé que cette pièce était un bon moyen de faire voir autrement le patient, sa pathologie et ce qui était nécessaire à lui et à ceux qui l’entourent pour bien vivre cet état si particulier. Si on arrive à trouver la bonne attitude, les choses s’enchaînent plus facilement. » Pour les deux auteurs, La confusionite permet de combattre les idées reçues : « les préjugés qu’ont habituellement les gens sur cette maladie sont source de stress et de mal-être pour le malade et sa famille. Ce n’est pas parce qu’un de membres d’une famille a la maladie d’Alzheimer qu’il faut s’isoler ou renoncer aux plaisirs de la vie. Il est possible de vivre (presque) normalement. Le stress et l’inquiétude des personnes de l’entourage sont des facteurs aggravants. Le calme et la bonne humeur dénouent les tensions, évitent les ennuis, rendent la pathologie légère. Un malade peut donner beaucoup d’affection aux gens qui prennent le temps de communiquer avec lui avec douceur et bienveillance. »

Colette et Valérie Roumanoff. Dossier de presse. La Confusionite. 3 juin 2014.