Journée nationale des aidants (2)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 octobre 2010

Nora Berra a déclaré : « il ne s’agit pas de substituer le soignant par l’aidant, mais au contraire de lui apporter la réassurance et la sécurisation dont il a besoin tout au long de l’accompagnement de son proche ». Elle a ajouté : « les professionnels ont un rôle important à jouer dans le repérage des signes de souffrance ou d’épuisement des aidants ; ils sont à même de les orienter vers des bénévoles d’accompagnement ou des professionnels susceptibles de les aider. Des questionnaires existent pour évaluer l’épuisement des aidants : ils méritent d’être plus largement diffusés auprès des médecins généralistes ». L’activité professionnelle des aidants constitue « un élément déterminant de leur identité et de leur indépendance ». Or actuellement « la carrière des aidants peut être freinée à cause de leur situation personnelle et des absences répétées ». Toutefois, « des solutions existent, comme les congés accordés aux aidants, mais elles méritent d’être améliorées, harmonisées et élargies à la situation de l’ensemble des aidants. Le champ de la petite enfance a bien fonctionné au sein de l’entreprise. Il faut donc s’en inspirer ». La secrétaire d’Etat ajoute : « la dernière table ronde animée par Marie-Jo Guisset-Martinez [responsable du pôle Initiatives locales à la Fondation Médéric Alzheimer] a permis de montrer que la relation d’aide ne doit pas supprimer les autres dimensions de sa personne. L’aidant est avant tout un parent, un conjoint, une fille ou un fils, un ami, un voisin avec son histoire et son projet de vie.  Et cette vie ne doit justement pas s’arrêter à celle d’aidant, d’où la nécessité d’offrir à ces personnes un cadre leur permettant à la fois de souffler et de se retrouver.  Dans le cadre du plan national Alzheimer les plateformes de répit ont pour rôle de proposer une offre diversifiée et coordonnée de répit et d’accompagnement aux aidants. Ces plateformes répondent là aussi aux problématiques de l’ensemble des aidants. La première de toute est bien le temps pour soi ».