Journée mondiale Alzheimer : la science (2)

Société inclusive

Date de rédaction :
11 septembre 2013

En Belgique, où vivent cent trente mille personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, le professeur Jean-Noël Octave, de l’Université catholique de Louvain, dénonce un climat de défaitisme : « au lieu de mettre l’accent sur la recherche scientifique, le débat se focalise sur l’acceptation, sur des scénarios prévoyant des soins de plus en plus onéreux dans des maisons de repos. » En France, TF1 rappelle les symptômes de la maladie : la mémoire (immédiate et à long terme), la reconnaissance (agnosie : incapacité d’identifier les messages de l’environnement via les cinq sens) ; les gestes (incapacité d’exécuter des gestes habituels tels qu’écrire, manger) ; les fonctions exécutives (attention, sens de la planification et raisonnement altérés) ; le langage (perte progressive de la capacité de communiquer et de comprendre). Ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer et des maladies à prions chez la souris, c’est possible, écrit Benoît Schneider, chargé de recherche à l’INSERM (UMR S747, Université Paris-Descartes), dans le Huffington Post, qui annonce avoir identifié avec l’équipe de Jean-Marie Launay (UMR S942, hôpital Lariboisière) « une cible thérapeutique commune » à ces diverses maladies neurodégénératives. Bruno Martrette, du Nouvel Observateur, propose un article sur les modifications du style de vie « pour retarder l’évolution de la maladie » : une activité physique régulière, une alimentation saine et la prise en charge des facteurs de risque vasculaires. www.rtbf.be, http://lci.tf1.fr, 21 septembre 2013. http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/Alzheimer—des-gestes-simples-pour-retarder-l-evolution-de-la-maladie-3693.html