Jeux sérieux : le rôle du thérapeute

Innovation

Date de rédaction :
01 mars 2014

Sera-t-il possible de mesurer l’évolution de la maladie d’Alzheimer et d’en diminuer ou repousser les effets à domicile grâce aux jeux vidéo ? interroge Clément Kolodziejczak, chargé de marketing et communication chez Genious Interactive. « Les jeux vidéo ne guériront jamais la maladie d’Alzheimer. Par contre, ils peuvent avoir un impact important en améliorant l’autonomie dans certaines activités de vie quotidienne et en même temps en améliorant la qualité de vie », répond Philippe Robert. Le thérapeute a un rôle fondamental dans ces nouvelles approches de e-santé [santé numérique], en tant que partenaire de l’évaluation et de la rééducation. « Il est l’interface nécessaire pour rendre cet outil utile au moment des séances de rééducation, mais aussi à domicile quand le patient est seul avec les instruments de e-santé. » Les jeux vidéo thérapeutiques apparaissent donc comme une évolution logique des programmes d’évaluation et de rééducation « classiques ». Ils permettent aux patients/joueurs de s’investir davantage, mais aussi de profiter de programmes ludiques et motivants pour les accompagner dans l’évolution de leur pathologie. Pour le professeur Philippe Robert, « la e-santé permet d’évoluer dans deux grands domaines : l’évaluation (l’auto-évaluation du patient, l’évaluation par les cliniciens et professionnels de santé) et la stimulation (entraînement, rééducation, apprentissage de comportement). » Les jeux sérieux « permettent aux patients/joueurs de s’investir davantage, mais aussi de profiter de programmes ludiques et motivants pour les accompagner dans l’évolution de leur pathologie. »