« Je n’ai d’autre choix que de m’engager à m’en sortir »

Société inclusive

Date de rédaction :
08 octobre 2011

Jan Welsh s’occupe de son mari John, tétraplégique depuis 1978. En 2001, des comportements inhabituels sont apparus, et en 2009, on lui a appris qu’il était atteint d’une maladie de Pick (une démence fronto-temporale). Deux ans après le diagnostic, qu’en pense-t-elle ? « Il n’aura pas de miracle. Les choses ne peuvent qu’empirer », témoigne-t-elle dans la lettre d’information du Pick’s Disease Support Group britannique. J’ai dû faire le choix conscient et positif de faire face, et j’espère qu’en partageant mon expérience je peux au moins inspirer, encourager ou être aux côtés de ceux qui font le même voyage ». Je n’essaie pas d’en finir avec les circonstances présentes, je ne le peux pas. Je ne peux pas non plus m’en échapper, je n’ai donc d’autre choix que de m’engager à m’en sortir (no choice other than to embrace getting through). Je n’essaie pas de dire « je ne peux pas le faire » mais plutôt « j’aurai à y faire face. Ayant accepté le besoin de m’en sortir, et survivre ainsi, je dois prendre en compte ce qu’il est dans ma capacité de changer, de contrôler ou d’adapter ».

Pick’s Disease Support GroupNewsletter, octobre 2011. www.pdsg.org.uk/pdf/73.pdf. Maladie de Pick: www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000744.htm.