Jardin thérapeutique

Société inclusive

Date de rédaction :
24 septembre 2016

Elle marche dans l’herbe. Pieds nus. À petits pas. « C’est agréable, je sens la fraîcheur. » Rosette sourit à la vie. Malgré la maladie, la mémoire qui s’efface, lentement et inexorablement, écrit Sophie Casals, de Var-Matin, dans un article consacré au jardin thérapeutique de la Fondation Pauliani de Nice. « C’est formidable ce jardin, j’aime venir ici, on respire, on est mieux qu’enfermé », dit Josette. Andrée, moins exubérante, se tient un peu à l’écart. « Ça me rappelle la campagne où j’ai grandi, mais c’est dommage, il n’y a pas de légumes, juste des fraises. » « Le jardin ? Ça change tout », déclare Catherine Chemaly, infirmière, cadre de santé. Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ne guériront pas, mais elles ont le droit de goûter la vie. De prendre plaisir à se promener. Et grâce à cet espace on revient à des choses très simples et on répond aux besoins de l’être humain. Il a mis de la vie, de la joie et de la gaieté sur le visage des gens. »