Investir dans la recherche biomédicale (1)
Échos d'ailleurs
Sandra Day O’Connor, ancien juge à la Cour suprême des Etats-Unis, Stanley Prusiner, prix Nobel de médecine 1997 et directeur de l’Institut des maladies neurodégénératives à l’Université de San Francisco, et le consultant Ken Dychtwald, psychologue et gérontologue, écrivent dans le New York Times : « notre gouvernement ignore ce qui va probablement devenir la plus grande menace pour la santé des Américains : la maladie d’Alzheimer, qui est incurable à 100% et fatale à 100%. Elle attaque les riches et les pauvres, les cols blancs et les ouvriers, les femmes et les hommes, quel que soit leur appartenance politique. Maladie dégénérative, elle vole inexorablement à ses victimes leur mémoire, leur jugement et leur identité, souvent en épuisant leurs aidants et leurs familles à la fois émotionnellement et financièrement (…). Comme le président Kennedy, en 1961, avait engagé les Etats-Unis à poser un homme sur la lune à la fin de la décennie, nous devons maintenant nous donner un objectif pour arrêter la maladie d’Alzheimer à l’horizon 2020. Les scientifiques sont d’accord pour dire qu’une percée est possible avec un plan Alzheimer bien conçu et suffisamment financé. Nous devons déployer suffisamment de ressources, de talents scientifiques et de technologies de résolution de problèmes pour sauver notre avenir collectif (save our collective future) ».
The New York Times, 27 octobre 2010.