Interventions psychosociales : quels groupes cibles ? Mars 2010
Échos d'ailleurs
Peut-on définir des sous-groupes de personnes malades qui pourraient bénéficier au mieux des interventions psychosociales ? L’équipe de Rose-Marie Dröes, du centre Alzheimer de l’Université libre d’Amsterdam (Pays-Bas), a mené une revue de la littérature scientifique portant sur l’efficacité des interventions psychosociales dans la démence, entre janvier 1990 et février 2008, notamment en termes de fonctionnement cognitif, fonctionnement comportemental et santé mentale. Soixante-et-onze études ont montré des résultats positifs, tels que la réduction de la dépression et des troubles comportementaux, associés à des caractéristiques individuelles des personnes malades telles que le sexe, la sévérité de la dmence, la présence de troubles comportementaux ou mentaux, et la situation de vie. Pour les personnes malades vivant à domicile, les interventions ayant des effets positifs concernent le plus fréquemment les personnes présentant une démence non spécifiée au stade liée à sévère, ou une maladie d’Alzheimer au stade léger à modéré. Pour les personnes vivant en établissement, les interventions ayant des effets positifs concernent le plus souvent des personnes atteintes de démence modérée à sévère, sévère à très sévère ou des troubles du comportement.
Ageing Res Rev. Van Mierlo LD et al. Personalized dementia care: proven effectiveness of psychosocial interventions in subgroups. Avril 2010.