Interactions avec un chien : quels effets sur l’activité et la psychophysiologie cérébrale ?
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Une étude d’imagerie cérébrale menée par l’équipe de Manabu Tashiro, du département de médecine nucléaire de l’Université Tohoku de Sendai (Japon), portant sur quatorze personnes âgées en moyenne de quarante-trois ans, en présence et en absence de leur chien familier, montre que la présence de l’animal réduit l’activité des zones cérébrales impliquées dans la perception du stress et à l’excitation sympathique (système nerveux autonome intervenant notamment dans les fonctions de mise en état d’alerte de l’organisme et à la préparation à l’activité physique et intellectuelle). Ces résultats montrent que la relation animal-homme est associée à une « relaxation » au sens psychophysiologique du terme.
Sugawara A et al. Effects of presence of a familiar pet dog on regional cerebral activity in healthy volunteers: a positron emission tomography study. Anthrozoos 2012 ; 25(1): 25-34. Mars 2012. www.ingentaconnect.com/content/berg/anthroz/2012/00000025/00000001/.