Influence abusive
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Trois situations-types se dégagent, résument Fabrice Gzil et Harold Kasprzak : « en premier lieu, il peut s’agir d’un membre de la famille, qui vit avec la personne, s’occupe d’elle au quotidien, et se prévaut de l’aide qu’il lui apporte pour obtenir des faveurs que la personne n’a pas la force de lui refuser. En deuxième lieu, il peut s’agir d’un “aidant professionnel envahissant” : un professionnel de l’aide ou du soin qui profite des difficultés de la personne (de ses troubles cognitifs, mais aussi de son isolement, ou de ses problèmes de mobilité) pour tenir ses proches à l’écart, gagner progressivement sa confiance, et accomplir un certain nombre de tâches qui vont bien au-delà de sa mission initiale. En troisième lieu, il peut s’agir d’un « partenaire de vie tardif et opportuniste » : un tiers extérieur à la famille, généralement plus jeune, qui noue avec la personne une relation amicale ou amoureuse, et qui parvient – en calomniant ou en dénigrant ceux en qui la personne avait confiance – à obtenir pour lui-même ou pour les siens des dispositions avantageuses.
Gzil F et Kaszprzak H. Protéger sans diminuer, respecter sans négliger. In La maladie d’Alzheimer et le droit. Approche du respect de la personne malade. Actes du colloque du 28 novembre 2012. EREMA-IRDA, Université Paris-13. 33-43. Mars 2014.
www.leh.fr/pdf/revue-generale-de-droit-medical-numero-50-9771297011000_00050.pdf.