Infirmières : quelle identité professionnelle ? (2)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
17 décembre 2011

La vulnérabilité à domicile, c’est aussi l’exigence du care, un travail en finesse, au plus près et au plus juste des personnes. On peut dire que le concept des soins palliatifs et d’accompagnement sont de la même fibre. Le care, si bien conceptualisé par la psychologue américaine Carol Gilligan, est devenu une référence dans le champ sanitaire et social, moral et politique mais il peine à être pratiqué, à domicile comme en EHPAD. Le débat sur la dépendance comme les plans Alzheimer ont fait littéralement abstraction du rôle des infirmières pourtant stratégiques ». « Quant aux infirmiers libéraux, disposent-ils des outils nécessaires pour assumer pleinement leur responsabilité : prévention, gestion de crise… ? Preuve que le combat syndical ne suffit pas à lui-même. Les infirmières en soins généraux doivent s’emparer de ces questions de santé publique, en se référant à leur identité professionnelle et à partir d’une réflexion éthique indépendante, témoignant leur volonté d’assumer leur responsabilité propre. Pour finir, on a créé dans le cadre du plan Alzheimer la mission de « gestionnaires de cas complexes » mais combien en faudra-t-il si on ne fait pas tout pour éviter que les situations se complexifient ? Réaffirmer notre présence et notre professionnalisme auprès des plus fragiles, n’est-ce pas un enjeu de société » ? s’interroge Christine Garric.

www.infirmiers.com, 3 janvier 2012.