Infirmières coordinatrices

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
25 septembre 2014

Les infirmières coordinatrices (IDEC) ont tenu leurs premières Assises nationales. La fonction est entrée officiellement dans les textes par un arrêté du 26 avril 1999 : « il pourra être utile, dans certains établissements où l’état de santé des résidents nécessite une présence paramédicale permanente, qu’une infirmière constitue la personne ressource pour le personnel soignant de l’établissement. Elle assure un bon suivi des prescriptions médicales, dans le respect de soins et aides gérontologiques de qualité. » « Livrées à elles-mêmes, les IDEC ont dû s’approprier leurs nouvelles attributions », explique le Journal du médecin coordonnateur. « Tandis que le médecin coordonnateur est chargé d’évaluer les résidents, de coordonner les différents traitements et de contribuer au projet de soins, les IDEC doivent traduire tout cela dans les faits. Quand le médecin coordonnateur est présent quelques jours par semaine, l’IDEC est présente tous les jours pour faire tourner la machine. Cela passe bien sûr par l’animation des équipes soignantes et la coordination des intervenants extérieurs, comme les animateurs, mais aussi par la gestion de la relation avec les familles et les établissements externes. » L’IDEC participe aujourd’hui pleinement à l’élaboration du projet d’établissement et le décline en projet de soins infirmiers. « Si l’IDEC et le médecin coordonnateur partagent la responsabilité en matière de prévention des risques liés au médicament, l’infirmière coordinatrice est bien plus souvent en première ligne de l’administration à la surveillance thérapeutique, en passant par la préparation. Un certain vide juridique entoure cette activité. » A la recherche d’une reconnaissance de leur profession, les infirmières coordinatrices ne disposent pas encore d’un porte-parole national clairement identifié.

Le Journal du médecin coordonnateur, juillet-septembre 2014.