Inégalités sociales face à la mort
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L’espérance de vie s’accroît, les inégalités sociales face à la mort demeurent, selon l’INSEE. En un quart de siècle, les hommes de trente-cinq ans ont gagné cinq ans d’espérance de vie (ile meurent en moyenne à soixante-dix-huit ans) et les femmes quatre années et demie (elles meurent en moyenne à quatre-vingt-quatre ans). La baisse de la mortalité a bénéficié à toutes les catégories sociales, mais les inégalités sociales face à la mort restent très marquées : les cadres de trente-cinq ans peuvent espérer vivre six ans de plus que les ouvriers chez les hommes et trois ans de plus chez les femmes. La longévité des femmes s’explique par le fait qu’elles font davantage attention à leur santé (moins d’alcool et de tabac) et bénéficient d’un meilleur suivi médical. Par rapport aux ouvriers, les cadres ont moins d’accidents et de maladies professionnels, sont moins confrontés à des comportements à risque ou à l’obésité, et ont moins de difficultés d’accès aux soins que les ouvriers.
Actualités sociales hebdomadaires, 7 octobre 2011. Blanpain N. L’espérance de vie s’accroît, les inégalités sociales face à la mort demeurent. Insee Première ; 1372. Octobre 2011. www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1372/ip1372.pdf.