Incontinence: quelle recherche (2)? Janvier 2010
Échos d'ailleurs
Jane Spencer, infirmière référente en incontinence au South West Yorkshire Partnership NHS Foundation Trust, a reçu le prix de l’infirmière Alzheimer de l’année, décerné par le centre de développement de services pour la démence (DSDC) de l’Université de Stirling (Royaume-Uni). Un audit mené dans son service a montré que 90% des personnes incontinentes redevenaient autonomes sans utiliser de produits. L’évaluation de l’incontinence permet de classer les personnes en trois catégories : les personnes pouvant retrouver une continence complète, une continence partielle, et celles pour qui il n’y a pas de solution. Après élimination des causes physiologiques (infection, constipation), on peut agir sur l’alimentation et le style de vie (boire entre 1.5 et 2 litres d’eau par jour, éviter les boissons caféinées et alcoolisées, manger des fruits frais cinq fois par jour pour éviter la constipation), identifier le schéma de l’incontinence en tenant un cahier pour prévoir un plan de toilette et avertir la personne malade qu’il faut aller aux toilettes une demi-heure avant l’incontinence (prompted voiding), indiquer par des panneaux où se trouvent les toilettes, pour éviter d’uriner dans des endroits inappropriés. L’éducation des aidants est la clé du succès d’un plan de soins pour l’incontinence, qui permet à la personne malade d’améliorer sa qualité de vie et de rester chez elle avec ceux qui lui sont chers.
Living with Dementia. www.alzheimers.org.uk, décembre 2009-janvier 2010.