In memoriam : Bobby Womack (1944-2014)
Société inclusive
En 2013, il avait déclaré à la BBC (British Broadcasting Corporation) que sa maladie d’Alzheimer avait été diagnostiquée quand il avait commencé à avoir du mal à se souvenir de ses chansons et des gens avec lesquels il avait travaillé. Et il y en a eu beaucoup. Il avait écrit pour Janis Joplin, George Benson, accompagné de sa guitare funky Ray Charles, Elvis Presley et Aretha Franklin. En 1964, sa chanson It’s all Over Now (www.youtube.com/watch?v=IH0DxBIP3wE) a été le premier succès en Grande Bretagne des Rolling Stones. « On se souviendra de lui surtout pour sa voix, un meuglement rude et émotif de baryton issu directement de l’église gospel » écrit John Lewis, du Guardian. « Le chanteur américain, figure d’une soul lumineuse qui en a fait au fil d’une très longue carrière (plus de cinquante ans) un chaînon manquant entre James Brown et Sam Cooke », selon Sophian Fanen, de Libération, était attendu à l’Olympia le 30 juillet. Il est mort à l’âge de soixante-dix ans, atteint d’une maladie d’Alzheimer. « Ultime pied-de-nez de son histoire qui a traversé les années malgré les galères, son dernier album doit s’appeler The Best is Yet to Come (Le meilleur est à venir). Bobby Womack, l’homme qui a couru après sa gloire une bonne partie de sa vie et accédait enfin définitivement au panthéon de la soul, ne le verra pas sortir. Comme si la sérénité devait pour toujours lui échapper. »