Hébergement temporaire : un dispositif fragile (1)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
16 septembre 2011

« L’hébergement temporaire, couplé ou non au maintien de l’accueil de jour, reste un dispositif fragile s’il ne bénéficie pas d’un projet particulier et spécifique, notamment pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer », écrit Olga Piou, directrice du CLEIRPPA (centre de liaison, d’étude, d’information et de recherche sur les problèmes des personnes âgées), commentant les résultats d’une expérimentation menée entre 2008 et 2010 à Paris, dans le cadre d’une démarche coordonnée entre une dizaine d’accueils de jour Alzheimer et quatre établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Dans cette expérimentation, menée par le département de Paris et suivie par le CLEIRPPA, des personnes malades en hébergement temporaire ont continué à se rendre dans leur accueil de jour habituel, afin de maintenir leurs repères temporels et leurs relations sociales. Les familles ont pu ainsi bénéficier de moments de répit de trois à quatre semaines.

Piou O. L’hébergement temporaire : une expérimentation parisienne. Documents Cleirppa. Cahiers 43 : 25-28. Août 2011.