Habiter chez soi jusqu’au bout de sa vie, coordonné par Pascal Dreyer (1)
Société inclusive
Rester chez soi pour y vivre jusqu’au bout de sa vie est le souhait d’une majorité de Français, rappelle Pascal Dreyer, coordonnateur Leroy Merlin Source, réseau de recherche sur l’habitat de Leroy Merlin France, dans l’éditorial du numéro de mars 2017 de Gérontologie et société. Mais « vivre seule avec d’importantes limites fonctionnelles amène la personne âgée à s’organiser, pratiquement et mentalement, pour se ménager une vie quotidienne en accord avec ses souhaits. Les efforts sont continus, autant pour juguler la douleur physique que pour faire face à la solitude et à la finitude », soulignent Catherine Piguet, docteur en sciences de l’éducation et en santé publique, de l’École de la santé La Source de Lausanne (Suisse), et ses collègues, qui ont mené vingt entretiens avec des personnes âgées de plus de quatre-vingts ans. Deux angles sont évoqués : « la vie qui se déploie entre ses quatre murs » et « habiter son environnement hors de ses murs. » La prévention des risques vitaux et subordonnée au souci de mettre à l’écart les menaces existentielles.
Dreyer P. Habiter chez soi jusqu’au bout de sa vie. Gérontologie et société 2017 ; 152(39) : 9-23. Mars 2017. Piguet C et al. Vivre et vieillir à domicile, entre risques vitaux et menaces existentielles. Gérontologie et société 2017 ; 152(39) : 93-106. Mars 2017.