Habitat : quels choix pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ?

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
08 juillet 2015

Plus de neuf Canadiens sur dix âgés de soixante-cinq ans et plus résident en logement privé. En s’appuyant sur une approche centrée sur la personne et des recommandations de la Société Alzheimer du Canada, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL, Canada Mortgage and Housing Corporation) publie un guide en vue d’informer et d’orienter les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, leurs aidants, les administrateurs d’établissements et les fournisseurs de logements sur la sécurité de l’environnement, le soutien apporté par le lieu de vie et la conception architecturale. Parmi les différents modèles proposés, le modèle du « campus de soins » » (campus of care) est « une approche relativement nouvelle pouvant comprendre tous autres types de combinaison de logements autonomes, logements supervisés ou avec assistance à la vie autonome, de soins de longue durée et de programmes communautaires. Un campus de soins offre un continuum intégré de logements, de services et de soins, permettant aux résidents de demeurer dans un entourage familier et au sein du même groupe de personnes lorsque leurs besoins changent. Le modèle du campus de soins permet le partage de services de base et de services de soutien, ce qui en augmente l’efficacité et en fait baisser les coûts. Alors que cette approche semble être une solution optimale, un grand nombre de provinces ont du mal à réussir une transition harmonieuse par manque de coordination (par exemple, en Ontario, les centres d’accès aux soins de ville sont chargés des évaluations et du maintien des listes d’attente pour l’entrée en établissement de soins de longue durée).

Starr E et al. Les choix de logements pour les personnes vivant avec la démence. Volume 1. 15 avril 2015. www.cmhc-schl.gc.ca/odpub/pdf/61160.pdf?lang=fr (texte intégral).