Gestionnaires de cas

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
25 septembre 2014

Avec 2.4 gestionnaires équivalents temps plein pour un budget de 248 000 € financés par l’agence régionale de santé, la MAIA du Grand Bergeracois (initialement « maison pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer » dans la mesure 4 du plan Alzheimer 2008-2012 ; aujourd’hui « méthode d’action pour l’intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’autonomie ») prend en charge une centaine de situations complexes. Selon les textes, un gestionnaire peut s’occuper de quarante cas au maximum, du fait de la complexité et de l’évolutivité des situations. Depuis 2010, la MAIA fait intervenir une salariée du CLIC (centre local d’information et de coordination) détachée à plein temps, une infirmière surveillante à l’EHPAD, détachée quatre jours par semaine, une infirmière libérée pour une journée par l’accueil de jour de l’EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), et une assistante sociale mise à disposition deux jours par semaine par l’hôpital de Bergerac depuis juin 2013. Toutes les quatre ont suivi la formation de coordonnateur de soins en gérontologie. « Pour renforcer la coopération et le partage des partenaires, nous avons fait le choix de ne pas avoir de salariés propres mais une mise à disposition de personnels », explique Hugues Delamare, le pilote du dispositif. Ce dernier est d’ailleurs le seul à disposer d’un bureau dédié, partagé avec l’assistante à mi-temps que l’EHPAD détache gracieusement afin de permettre aux gestionnaires de cas de passer le maximum de temps sur le terrain. Compte tenu des distances importantes à parcourir et de la complexité des situations, celles-ci peuvent en effet rencontrer à leur domicile seulement trois personnes dans une journée.

Actualités sociales hebdomadaires, 10 octobre 2014.