Gestion de cas

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
15 décembre 2012

Clément Pimouguet et ses collègues, du centre INSERM U897 de l’Université Victor-Segalen de Bordeaux, analysent le processus d’intégration des soins et de l’accompagnement de la démence au sein d’une MAIA (maison pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer). Les auteurs présentent deux vignettes [courtes présentations] de cas cliniques types pouvant bénéficier d’une gestion de cas, proposant notamment des stratégies non médicamenteuses pour les personnes atteintes de démence.

Dans une méta-analyse canadienne de dix-sept études, Helen Tam-Tham et ses collègues, du département de sciences de la santé de proximité de l’Université de Calgary, montrent que la gestion de cas permet de réduire le risque d’entrée des personnes atteintes de démence en établissement. Cette réduction est statistiquement significative (-39%) lorsque la durée de suivi est inférieure à dix-huit mois. L’effet de la gestion de cas est à court terme.

En Australie, une analyse systématique de la littérature, conduite par Jane Phillips et ses collègues, de l’Université Notre-Dame ainsi que par le groupe collaboratif d’essais cliniques en soins palliatifs de Nouvelle-Galles-du-Sud à Sydney, montrent qu’une gestion de cas en conférence pluridisciplinaire permet d’améliorer la gestion du médicament pour des personnes atteintes de démence au stade avancé et vivant en maison de retraite, ainsi que la prise en charge palliative des symptômes.

Pimouguet C et al. The 2008-2012 French Alzheimer Plan: A Unique Opportunity for Improving Integrated Care for Dementia. J Alzheimers Dis, 16 novembre 2012.  www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23160009. Phillips JL et al. Does case conferencing for people with advanced dementia living in nursing homes improve care outcomes: Evidence from an integrative review? Int J Nurs Stud, 28 novembre 2012. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23200128.