Gérontopôles

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
14 janvier 2017

Les gérontopôles se mobilisent sur les territoires. Le pôle de gérontologie et d’innovation (PGI) Bourgogne-Franche-Comté expérimente la grille FRAGIRE, visant à prédire le risque de fragilité des personnes âgées, participe à Renessens, un projet de veille scientifique pour le référentiel national sommeil de la Caisse nationale d’assurance vieillesse, et prévoit des actions ciblées sur la Silver économie. Le pôle étend son dispositif de formation des évaluateurs de besoins à domicile auprès des caisses de retraite, expérimente le diplôme universitaire d’évaluateur et organiser des actions de prévention avec la conférence des financeurs. En Pays de la Loire, le gérontopôle organise des conférences sur la prévention du suicide et de la dépression chez les personnes âgées, à destination des professionnels et du grand public, des conférences éthiques avec l’Espace de réflexion éthique des Pays de la Loire, et des soirées-débats éthiques en partenariat avec le groupe de protection sociale Humanis. Le pôle travaille également sur l’aménagement de l’habitat. Porteur du site européen de prévention du Bien vieillir Aloha (Acting for Longevity and Healthy Ageing), le gérontopôle poursuivra le déploiement international début janvier avec un site portugais. Neuf autres pays suivront, avec un co-financement de Sanofi-Pasteur-MSD. Le site français a pris le nom d’Académie du bien vieillir. À Toulouse, le gérontopôle, qui fêtera son dixième anniversaire cette année, poursuit ses travaux de recherche sur la maladie d’Alzheimer, la fragilité, la nutrition et la sarcopénie [diminution de la masse musculaire], ses recherches en EHPA (établissements d’hébergement pour personnes âgées via le réseau Rhepa), et continue, via son équipe régionale « vieillissement et prévention de la dépendance », à organiser la filière gériatrique locale et soutenir les actions de prévention. Quant au Gerond’if, officiellement créé en juillet 2016 en Ile-de-France, il continue l’élaboration d’un passeport de compétences gériatriques, l’expérimentation de solutions ou de services gérontechnologiques, l’étude de l’impact fonctionnel d’ateliers de prévention du Bien vieillir, ou encore l’évaluation du risque hémorragique chez des sujets très âgés traités par un nouvel anticoagulant oral, tout en poursuivant sa structuration.