Formation en travail social : un paysage fragmenté

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 octobre 2010

143 : c’est le nombre de diplômes différents de travail social, délivrés à la fois par les ministères du Travail, de l’Education nationale, de la Jeunesse et des sports et de l’Agriculture. Pour le sociologue Marcel Jaeger, directeur de l’Institut régional de travail social (IRTS) de Montrouge/Neuilly-sur-Marne, membre du Conseil supérieur du travail social et du conseil scientifique de l’ANESM (Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux) le paysage de la formation sociale est très segmenté, sans filière complète ni visibilité sur les programmes, avec des différences considérables entre les régions. « Faut-il considérer le travail social comme une discipline à part entière, c’est-à-dire un lieu de production de connaissances académiques, avec la perspective de la reconnaissance d’un doctorat en sciences sociales, ou seulement un champ de pratiques professionnelles ? » s’interroge-t-il. Une conférence nationale des formations sociales, organisée le 26 octobre, réunira l’ensemble des acteurs (représentants de l’Etat, collectivités territoriales, branches professionnelles, organismes paritaires collecteurs agréés et centres de formation), pour discuter de questions encore non tranchées : diversité de l’offre, regroupement des centres, lien avec l’université, place de la recherche, ajustement à l’évolution des besoins.

Direction(s), octobre 2010.