Formation des orthophonistes (2)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
17 décembre 2011

Après deux ans de travaux avec les représentants de la profession, les deux ministères ont défini deux niveaux de formation : une formation généraliste en niveau Master 1, et une formation spécialisée d’« orthophonie avancée » au niveau Master 2. La mise en place de cette formation spécialisée fait débat, et une réflexion doit s’engager, associant, sous l’égide du ministère chargé de la Santé et avec le concours de l’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS), l’ensemble des parties prenantes, orthophonistes, ensemble des professions médicales prescriptrices et notamment les neurologues et les oto-rhino-laryngologistes (ORL), afin de déterminer le contenu de la formation de Master 2, « destinée à répondre aux besoins de rééducation très spécifiques de certains patients, permettant ainsi de jeter les bases d’une nouvelle profession d’orthophoniste praticien. Des axes sont d’ores et déjà dessinés en neurologie (personnes victimes d’accidents vasculaires cérébraux, prise en charge des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, voire de la maladie de Parkinson, rééducation des aphasies, des surdités de l’enfant, des troubles de la déglutition) ou en ORL (problèmes de voix, personnes laryngectomisées). Cette réflexion devra s’adosser à des protocoles de coopération (art. 51 de la loi HPST), d’initiatives locales ou nationales, initiés par des équipes exerçant en établissements de santé et centres spécialisés. Ces protocoles permettront d’évaluer la pertinence de ces nouveaux modes d’exercice, leur intérêt pour les patients, leur complémentarité avec les autres interventions, leur apport au plan médico-économique, critères d’évaluation à documenter avant généralisation », précise le secrétariat d’Etat chargé de la Santé.

Sénat. Question n°20236 de Y Botrel. JO Sénat du 15 décembre 2011. Question n°21685 de G Labazée, JO Sénat du 29 décembre 2011.