Formation des aidants : évaluation (2)
Échos d'ailleurs
Les principaux problèmes concernent la surveillance constante de la personne malade ; la difficulté de s’éloigner de la maison ; la dépendance complète et les difficultés économiques. Les conséquences psychologiques de l’activité d’aide sont l’anxiété, l’insomnie, l’irritabilité, la modification des rapports sociaux et personnels, la dépression. 60% des aidants présentent plus d’un de ces symptômes, et une thérapie spécifique est souvent suggérée.
Les besoins de santé exprimés par les familles sont multiples : avoir une meilleure connaissance de la pathologie, une sensibilité de la part du médecin traitant, des rendez-vous plus nombreux et une meilleure facilité d’accès à l’évaluation ; une disponibilité plus grande des accueils temporaires, une réduction des coûts pour la famille, une intégration plus grande du sanitaire et du social entre l’hôpital et les services de proximité, qui sont manquants ou dispersés. Entre le début et la fin de la formation, on peut mesurer une légère réduction du stress des aidants, mesuré sur l’échelle CBI (caregiver burden inventory). L’un des aspects qualitatifs les plus importants de ces rencontres avec les aidants est le partage (condivisione) des stratégies d’aide entre les aidants et les spécialistes, qui s’enrichissent continuellement. Cet intérêt est réciproque. Un aidant témoigne : « habitués à gérer l’ingérable, nous allons maintenant passer quelques jours tranquilles et sereins ».
www.alzheimer.it, 2 trimestre 2009 (en italien).