Fonctionnement neurocognitif : inné ou acquis ?
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Quel est le rôle respectif des facteurs environnementaux et de notre patrimoine génétique sur nos capacités cognitives ? Selon une étude du service de neurologie de l’hôpital La Sapienza , à Rome (Italie), portant sur quatre vingt-treize paires de jumeaux, sans troubles cognitifs, nés entre 1926 et 1940, la part du déterminisme génétique serait de 55% pour les capacités cognitives mesurées par le test MMSE (mini-mental state examination), 79% pour l’attention, 69% pour la capacité à reproduire des dessins ou 54% pour la capacité à se souvenir d’une histoire. La fluence verbale (nombre de mots émis par minute chez un patient parlant spontanément ou décrivant une scène imagée) serait davantage influencée par l’environnement (62% pour sa composante phonologique et 54% pour sa composante sémantique).
La Lettre de Successful Aging , 6 janvier 2009. Age Ageing. Giubilei F et al. Heritability of neurocognitive functioning in the elderly: evidence from an Italian twin study. Novembre 2008.