Finir un vers

Société inclusive

Date de rédaction :
19 novembre 2013

L’association britannique Kissing it Better envisage que la prosodie et la rythmique induites dans la poésie seraient des outils faisant appel à la mémoire, et susceptible de déclencher des réactions chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, explique ActuaLitté, le site d’information sur les univers du livre. Des séances de lecture sont organisées pour stimuler les personnes malades. « Quand ces derniers entendent seulement un mot d’un poème dont ils se souviennent, cela illumine leur journée », assure Elaine Gibbs, directrice de maison de retraite.  « Pour les malades, si les mots mêmes des poèmes ne reviennent pas, ces derniers entraînent le retour de souvenirs, liés à l’enfance. La plupart des poèmes proposés en lecture sont de ceux que les écoliers britanniques étaient susceptibles d’apprendre. Des réactions qui motivent également les bénévoles qui interviennent dans ces établissements. » Une ancienne comédienne de la Royal Shakespeare Company, Anita Wright, ajoute : « c’est formidable quand ils se joignent à vous pour finir un vers. » Elle intervient dans le cadre des événements de Kissing it Better, aux côtés d’autres lecteurs âgés de six à quatre-vingt-un ans. Des écoles locales ont été sollicitées et les enfants apportent manifestement, et très volontiers, leur participation.